D'accord? Pas d'accord?
Dites-le sur le forum (sujet: AVIA)
{Avia: le festin des oreilles
Miles
golden sands, warm montent au gré de ce son disons house
filtrée que ses colistiers du label les télépopmusik
ont su également dompter ( ah ce pied de techno sur un velours, épais
et riche en couleurs). Ayant vraiment assuré le 'strategic single' ( dancefloor+rotations
MTV) Pierre AVIA cesse d'être "espoir de la french touch" et se révèle
étonnamment plus profond (Exil exit, Nakeima) que les club-charts
auxquels il peut prétendre sans rougir pour autant.
Doit-on pour autant voir une arnaque sur le clubber avide de musique
élégiaque? Disons qu'AVIA aura su lui donner autre chose qu'une resucée
du même titre plus ou moins mal maquillé sur toute la durée d'un album.
En décalage avec le côté punchy de tête de gondole et d'album la
performance de Raz O'hara (ici au chant, auteur par ailleurs de The
last legend [Kitty-Yo]) sur Love & Rise est une des bonnes
surprises de I see that now. Andy Jenks (moitié de Alpha)
associé à la production de l'album et ici aux platines de Why should
I cry en est une autre. Le groupe connu sur ses albums pour son singulier
habillage "Burt Bacharach rencontre Massive Attack" accompagne les différentes
sensibilités (house, jazz) du bonhomme.
D'autres titres imposent un rythme, celui de la respiration: kim scorpio
tropical (version deep), Jetlag (version jazz). Westernize
vous coince ses trois mesures de piano au creux de l'oreille. Sur it's
too bad , electrodub alangui AVIA ose s'abandonner quelque neuf minutes
en terre Pressure drop. Simplement Avia… french ettouching.
}