1999-2005
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Agent 5.1
The wonderful world of kissing
[Komodo records]
Agent 5.1 The wonderful world of kissing Komodo records
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boring things are very big these days
the wrong day
los alamos waltz
stomach
licence
a better light
sick again
the visit
no thanks
volcano
the future sound xp
absence
telephone call
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Le disque n’étant pas encore distribué en France, vous pouvez le commander en ligne ici .

{ des bisous doux, des bisous mouillés, langoureux, qui piquent, d'esquimaux, de papillon, de papa, de maman ...
Le trip-hop n'a pas pour vocation l'unique expression d'un moral dans les chaussettes dégoisant sur le mal être et la noirceur létale toute bristolienne connue sous le triumvirat Massive Attack Portishead Tricky. Des recettes on en connaît déjà quelques unes ; éprouvées au fil du temps par les artistes au parcours replet et cités précédemment. Mais ce qui a fonctionné se doit de chercher des voies nouvelles comme tout ce qui veut bien évoluer sur la planète musicale.
Agent 5.1 ne sort pas un album tristouille mais un disque aux accents rock, trip-hop, pop et jazz qui marque tout ce petit (sic) monde à la culotte. Voici venir le deuxième album de Agent 5.1, une réussite à bien des titres. En 13 portraits et en invitant beaucoup de musiciens dans le studio Cédric Guffens s'est affairé à l'écriture d'une musique sensible. Quelque part entre la "séquence du spectateur" et le live de Portishead, un endroit unique, où Johanne Lovera et Cédric Guffens se lancent dans un tête à tête passionné.
Le duo jongle aisément d'un style à l'autre pouvant rendre le trip-hop séduisant mais aussi le détourner. Le meilleur d'Agent5.1 se révèle notamment à travers la facilité à traiter méticuleusement les ambiances et les couleurs comme pour réaliser un portrait, mais aussi prendre le contre-pied, le contre-temps d'un courant musical ( trip-hop acidulé), genre qu'ils pratiquent ne se privant pas de mettre en valeur ses défauts. Par rapport au premier album le groupe a travaillé pour maintenir un équilibre subtil entre pop, boucles lancinantes et un Henri Mancini jamais très loin.
En choisissant d'autres terrains de jeux du moins dans la forme la plus accessible le groupe prête le flanc à la critique "C'est pas du ceci, c'est pas du cela, etc". Il faudra bien se rendre à l'évidence que ce qui distingue Agent 5.1 est bien la capacité de bousculer des idées reçues, des schémas de chanson avec des bidouilles électroniques semées ici au début, là en fin de titre, des textes décalés ( on doute, benoitement, que Stomach ne nous parle que d'anti-douleurs et leurs délétères effets secondaires...) des pauses dans le récit ( des instrumentaux {licence, absence} auxquels il ne manque rien et surtout pas une voix) et des envolées {A Better light, The visit}. Considérez Portishead entouré d'un orchestre complet comme pour leur concert au Roseland de New York, alors à nouveau en studio (une utopie...?) en train d'expérimenter disposant pour cela de musiciens interprètes qualifiés, toujours sous la main pour mettre en forme des arrangements de cordes à la Silent Poets. Ou encore Saint Etienne revenu aux amours pop période Good Humour. Des instruments, des vrais, avec du bois et des cordes et Florence et Francois Sauveur aux archets et des perles de chansons.
A n'en pas douter Cédric G. a bâti ses chansons avec lenteur mais Agent 5.1 sait aussi s'enfiévrer à la manière d'une course - poursuite 'funky' sur un instrumental rempli de clins d'oeil à des bandes originales de film {sick again} comme l'a fait Deadly Avenger il y a quelques temps mais aussi grâce aux accents rock, où sur {A Better light} le refrain s'élève de façon magistrale et inattendu - bref une claque et pas seulement à la première écoute.
Si Miss Lovera, femme sensuelle, ne montait pas aussi haut on ne parlerait pas de Hooverphonic, de Beth Gibbons de Sarah Cracknell à l'endroit d'Agent 5.1. Mais voilà elle le fait avec bonheur à l'heure où d'hirsutes guitares sont assourdies dans l'instant par un trip-hop beat non sans ajouter quelques violons.
Ah qu'il est doux ce ressac rapportant sur la grève les instruments un temps délaissé sur la dernière partie de l'album. Un (une ?) ghost track vient en cette fin d'album comme un baiser léger après l'amour dépose une sensation légère et forte en même temps, celle que l'on a passé un très bon moment... et que l'on voudra y revenir encore et encore. }
nota: Le disque n’étant pas encore distribué en France, vous pouvez le commander en ligne ici .
lire aussi : du même artiste [Con furore]
dans une même veine : Concorde Music Club [Stereo Fictions ], Tara King Th [Séquence 01]
pour un deuxième album également réussi Broadway Project Sporto kantes

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