Agent 5.1
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The wonderful world of kissing |
[Komodo records]
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boring
things are very big these days
the wrong day
los
alamos waltz
stomach
licence
a better light
sick again
the visit
no thanks
volcano
the future sound xp
absence
telephone call |
on visite: le site du groupe
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d'accord? pas d'accord? Dites-le
sur le forum (sujet: Agent5.1 )
Le disque n’étant pas encore distribué en
France, vous pouvez le commander en ligne ici
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{ des bisous doux, des bisous mouillés,
langoureux, qui piquent, d'esquimaux, de papillon, de papa, de maman
...
Le trip-hop n'a pas pour vocation l'unique expression d'un moral dans
les chaussettes dégoisant sur le mal être et la noirceur
létale toute bristolienne connue sous le triumvirat Massive Attack
Portishead Tricky. Des recettes on en connaît déjà
quelques unes ; éprouvées au fil du temps par les artistes
au parcours replet et cités précédemment. Mais
ce qui a fonctionné se doit de chercher des voies nouvelles comme
tout ce qui veut bien évoluer sur la planète musicale.
Agent 5.1 ne sort pas un album tristouille mais un disque aux accents
rock, trip-hop, pop et jazz qui marque tout ce petit (sic)
monde à la culotte. Voici venir le deuxième album de Agent
5.1, une réussite à bien des titres. En 13 portraits et
en invitant beaucoup de musiciens dans le studio Cédric Guffens
s'est affairé à l'écriture d'une musique sensible.
Quelque part entre la "séquence du spectateur" et le
live de Portishead, un endroit unique, où Johanne Lovera et Cédric
Guffens se lancent dans un tête à tête passionné.
Le duo jongle aisément d'un style à l'autre pouvant rendre
le trip-hop séduisant mais aussi le détourner. Le meilleur
d'Agent5.1 se révèle notamment à travers la facilité
à traiter méticuleusement les ambiances et les couleurs
comme pour réaliser un portrait, mais aussi prendre le contre-pied,
le contre-temps d'un courant musical ( trip-hop acidulé), genre
qu'ils pratiquent ne se privant pas de mettre en valeur ses défauts.
Par rapport au premier album le groupe a travaillé pour maintenir
un équilibre subtil entre pop, boucles lancinantes et un Henri
Mancini jamais très loin.
En choisissant d'autres terrains de jeux du moins dans la forme la plus
accessible le groupe prête le flanc à la critique "C'est
pas du ceci, c'est pas du cela, etc". Il faudra bien se rendre
à l'évidence que ce qui distingue Agent 5.1 est bien la
capacité de bousculer des idées reçues, des schémas
de chanson avec des bidouilles électroniques semées ici
au début, là en fin de titre, des textes décalés
( on doute, benoitement, que Stomach ne nous parle que d'anti-douleurs
et leurs délétères effets secondaires...) des pauses
dans le récit ( des instrumentaux {licence, absence} auxquels
il ne manque rien et surtout pas une voix) et des envolées {A
Better light, The visit}. Considérez Portishead entouré
d'un orchestre complet comme pour leur concert au Roseland de New York,
alors à nouveau en studio (une utopie...?) en train d'expérimenter
disposant pour cela de musiciens interprètes qualifiés,
toujours sous la main pour mettre en forme des arrangements de cordes
à la Silent Poets. Ou encore Saint Etienne revenu aux
amours pop période Good Humour. Des instruments, des
vrais, avec du bois et des cordes et Florence et Francois Sauveur aux
archets et des perles de chansons.
A n'en pas douter Cédric G. a bâti ses chansons avec lenteur
mais Agent 5.1 sait aussi s'enfiévrer à la manière
d'une course - poursuite 'funky' sur un instrumental rempli de clins
d'oeil à des bandes originales de film {sick again} comme l'a
fait Deadly Avenger il y a quelques temps mais aussi grâce aux
accents rock, où sur {A Better light} le refrain s'élève
de façon magistrale et inattendu - bref une claque et pas seulement
à la première écoute.
Si Miss Lovera, femme sensuelle, ne montait pas aussi haut on ne parlerait
pas de Hooverphonic, de Beth Gibbons de Sarah Cracknell à l'endroit
d'Agent 5.1. Mais voilà elle le fait avec bonheur à l'heure
où d'hirsutes guitares sont assourdies dans l'instant par un
trip-hop beat non sans ajouter quelques violons.
Ah qu'il est doux ce ressac rapportant sur la grève les instruments
un temps délaissé sur la dernière partie de l'album.
Un (une ?) ghost track vient en cette fin d'album comme un baiser léger
après l'amour dépose une sensation légère
et forte en même temps, celle que l'on a passé un très
bon moment... et que l'on voudra y revenir encore et encore.
}
nota: Le disque n’étant pas encore distribué en
France, vous pouvez le commander en ligne ici
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pour un deuxième album également réussi Broadway
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