{ Comment sortir son septième album sans se ramasser à sa sortie ? Comment rester innovant sans perdre le lien avec la base qui suit depuis 1989 ? Un petit changement de personnel s'imposait peut-être (Thrash n'est plus là) mais LX Paterson a tout de même fait appel aux vieux compagnons de route que sont Miquette Giraudy et Steve Hillage (System 7) pour quelques titres. Orblivion démarre à peu près là où on avait laissé Orbvs Terrarum mais rappelle les expérimentations de la collaboration FFWD avec déjà le compère Thomas Fehlman (Sun Electric). Le changement dans la continuité donc. Les percussions sont toujours aussi inédites (Delta MkII) et The Orb n'a rien perdu de son goût pour les voix envoûtantes (Bedouin) et les samples déroutants (Ubiquity). Nous sommes une fois de plus plongés dans l'attente de la déferlante qui menace toujours et qui sait se faire attendre. Plus l'album avance et plus les structures distinctes de chaque titre affleurent. Molten Love nous ressort des guitares flamenco, histoire de faire une énième bande-son pour documentaire. Changement de climat pour S.A.L.T aux sons bien plus noirs et à l'atmosphère bien plus dense. Toxygene frise toutefois le carton rouge. The Orb n'a rien perdu de son côté auberge espagnole. La version cd se la joue également post-moderne (tout est dans l'épilogue et au-delà...) avec un titre caché, une sorte de Towers of dub 2. Le délicieux oubli... }
1. Delta Mk Il
2. Ubiquity
3. Asylum
4. Bedouin
5. Molten Love
6. Pi
7. S.a.l.t.
8. Toxygene
9. Log Of Derdwood
10. Secrets
11. Passing Of Time
12. 72