HANS JOAKIM IRMLER
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Lifelike |
[Staubgold] |
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1. Elektroblitz
2. Atlantik
3. Trepido
4. The Actor's Gone
5. Kleine Welt
6. Trevo
7. Eis
8. Werft! |
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Hans Joakim Irmler) |
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{L’alchimiste
Etonnamment, {Lifelike} n’est que le premier album solo de l’ancien
clavier de fAUST. Et encore, ce disque découle d’une commande
émanant d’un musée. La musique créée
par Irmler devait servir d’illustration sonore pour une visite illustrant
la vie des soldats romains au début de notre ère ! Donc,
le challenge pour le musicien était de réussir à
raconter une histoire sonore. Il fut si content du résultat qu’il
décida de garder la trame des morceaux pour raconter une autre
histoire, la sienne, avec l’apport de sons plus contemporains. {Lifelike}
se présente donc comme une autobiographie sans paroles, et commence
nécessairement par une naissance, {Elektroblitz} ouvrant le disque
dans un fatras de matières sonores. Organique, le morceau ne laisse
pas indifférent : soit on est fasciné, et on marche dans
l’histoire, soit on rejette. En cela, il rappelle certains essais
de Future Sound Of London, où la structure était également
mise à mal par ce qui apparaissait comme un constant gargouillis
organique. Après cette ouverture en grandes pompes, {Lifelike}
s’apaise quelque peu, laissant l’auditeur trouver sa place
entre les plages à dominante ambient ({Atlantik}), les passages
de clavier pur ({Trevo}), et les sautes d’humeur industrielles ({Eis}).
Le disque s’éteint sur le glaçant {Werft !} (littéralement
« jette ! »), qui annonce, avec son unique accord de clavier
gothique, la fin de l’aventure. Outre son côté conceptuel,
{Lifelike} séduit également par sa qualité sonore
et ses trouvailles incessantes. Rarement a-t-on eu à ce point l’impression
d’être dans l’impossibilité d’identifier
les sons qui jaillissent de l’ensemble du spectre sonore. En cela,
Irmler a son petit secret : il garde à ses côtés les
recettes alchimiques de fAUST, qui employait déjà dans les
années 70 un ingénieur à temps complet chargé
« d’ inventer » des sons.} Frankie Clanché
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