Electrelane |
The Power Out |
[Too pure /
beggars] |
|
1.
Gone Under Sea
2. On
Parade
3. The Valleys
4. Birds
5. Take The Bit Between Your Teeth
6. Oh Sombra!
7. Enter Laughing
8. This Deed
9. Love Builds Up
10. Only One Thing Is Needed
11. You Make Me Weak At The Knees |
on visite: le site du label
|
d'accord? pas d'accord? Dites-le sur
le forum (sujet: Electrelane) |
|
{ Electroless
Fini le tout instrumental : Les quatre filles de Birmingham reviennent
avec de vraies chansons, agrémentant ainsi une pop rétro-futuriste
un peu statique d’agréables trouées oniriques. Après
l’intéressant {Rock It To The Moon}, on était en droit
d’attendre quelque chose d’appétissant de la part de
ce quatuor à guitares adepte d’un rock instrumental tantôt
planant, tantôt rentre dedans. Le charme de ce disque résidait
pourtant davantage dans sa teneur sonique globale que dans la qualité
de l’écriture. On voyait ainsi bien les quatre filles incorporer
un peu plus d’électronique dans leur mélange, histoire
de densifier encore ce son rétro-futuriste qu’elles semblent
chérir.
Eh bien comme l’indique le titre de leur nouvel opus The Power
Out (littéralement « le courant coupé »),
il n’en est rien. Pas plus d’électro chez Electrelane
que de champion chez Champion. A peine un vieux synthé qui traîne
de ci de là. Mais on en ressort gagnant tout de même. Déjà,
on a droit a du chant (même si celui-ci lorgne parfois un peu trop
du côté de Stereolab, comme sur le morceau d’ouverture
{Gone Under The Sea}, chanté qui plus est à moitié
en français). Mais surtout, on a affaire à de vraies chansons
aux constructions parfois osées, et aux arrangements très
soignés. Le piano de {You Make Me Weak At The Knees} est une surprise,
tout comme l’est le saxophone qui vient troubler le synthé
eighties de {Going Out Again}. Mais le sommet du disque, c’est {The
Valleys}, prouesse barock où un chœur masculin répond
à un chœur féminin sur fond de légende d’échos
montagnards. Et en suivant cette voie, Electrelane pourrait bien être
capable d’en renverser, des montagnes. }
Frankie Clanché |