Mole
a dû évoluer depuis sa création. Que ressentez-vous aujourd'hui ?
L'équipe a quelque peu
changé depuis le tout début mais nous sommes toujours 5 personnes dont
trois travaillent également pour d'autres labels ou structures. Nos moyens
financiers ont connu de légères améliorations mais même si nous sommes
conscients que nous disposons désormais d'un crédit, d'une certaine reconnaissance
sur la scène internationale nous sommes toujours sur la brèche ( financièrement
et artistiquement). Notre propre développement nous met dans une situation
qui à la fois nous convient et nous laisse perplexe.
Mole
s'est tout de suite distingué des autres labels en allant chercher ailleurs…
Yonderboi… Marcel… C'est
Laszlo Szell de Budapest (nota: boss du label Ugar en Hongrie), partenaire
et ami qui s'est chargé de nous les faire connaître. Le deuxième album
de Yonderboi est en préparation mais attendez-vous à d'autres surprises…(rires)
Vous
sortez de nombreuses compilations (note : Living some Dreams, Science
fiction Jazz ainsi que les toutes nouvelles Room service dont on va bientôt
reparler). Vous lancez actuellement un cd mixé par Geb.El ( Pearls Diver)
les compilations sont elles un passage obligé pour les artistes chez Mole?
Non, pas vraiment mais
une compilation reste cependant un bon moyen de présenter un nouvel artiste
et de lui proposer une exposition majeure.
Et
pour le passage à l'album ?
C'est assez roots
: au feeling et à l'instinct.
Comment
voyez-vous votre développement à l'international?
Nous travaillons avec
deux distributeurs (PP sales et Intergroove).En France nous sommes très
heureux de bosser avec Naïve. Ainsi aux États-Unis, aux Pays-Bas et en
France les sorties Mole sont des sorties nationales et pas des imports.
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