d'accord?
pas d'accord? Dites-le sur le forum
(sujet: daughter darling)
{ fille chérie mais sœur cachée
de Beth Orton et de toutes les prêtresses neo-folk touchées
par la grâce électronique en version indie ou pas.
Comme souvent dans les formations mettant en avant les filles on lorgne
bien évidemment sur l'organe qui pousse la ritournelle et ondoie
comme une sirène. L'organe en question bien souvent révèle
le reste piano downtempo ( broken bridge), scratches en fond sonore
sur la continuité de l'album. La mélancolie coule à
flot sur le breakbeat ( Mermaid) les rythmes austères (Sad
and Lonely) et les basses maflues (Voodoo Games), pour une
balade guitare acoustique (things untold) avec Sarah MacLachlan
derrière un piano ( absconding) ou Tori Amos invitée chez
Crustation (shattered). Quelques cordes (you won’t see
me ) qui s’envolent alors que la voix tente de retenir le tout
au sol dans un intense contretemps. let me speak, c’est un
peu wandering star ( extrait de Dummy de Portishead mais fallait-il
préciser?) parti au bastringue. Miss Natalie Walker (qui joue guitares
et claviers sur l’album) devra quand même remercier madame
enveloppe sonore pour l’ambiance poussée au studio de quelques
unes de ses plages mais là pas de doute le fond de commerce ( «
mellow » comme ils disent là-bas) a changé de main.
Daughter Darkling est, après Kinzaza, une nouvelle boutique à
surveiller sur le continent nord-américain. Un album de chansons
qu'aurait pu enregistrer Dido si elle avait eu pour grand frère
Rustin Man ( coauteur du troublant album solo de Beth Gibbons) et pas
Rollo…
Promu à un bel avenir Daughter Darling promène ses ombres
douces (amères) et histoire de montrer que Natalie Walker et ses
compères Stephen et Travis Folgerman ne se sont pas emmurées
dans un style qui pourrait leur coûter cher, une reprise du groupe
kansas ( dust in the wind) augure en fin de parcours une sucrerie pop
dont on a peine à sortir. Aujourd’hui Tori Amos rencontrait
Crustation. Bluffant }