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Tracklist :
1. Intro
2. Oscar Sulley - "Bukom Mashie" 3. Peter King - "Ajo" 4. Manu Dibango - "New Bell" 5. Fela Ransome-Kuti & The Africa 70 - "Ye Ye De Smell" 6. Antibalas - "Indictment" 7. Feqadu Amdé-Mesqel - "Asmarina" 8. Mulatu Astatqé - "Mulatu" 9. Miriam Makeba - "Samba" 10. Letta Mbulu - "Mahlalela"
11. Abdullah Ibrahim - "Did You Hear That Sound" (remix)
12. Masters At Work feat. Wunmi - "MAW Expensive" 13. Osborne - "Afrika" 14. Konono No.1 - "Lufuala NDonga" 15. Lekan Babalola - "Aso Kere" 16. Cesaria Evora - "Angola" (Carl Craig remix) 17. Thievery Corporation feat. David Byrne - "The Heart's A Lonely Hunter" 18. Dennis Ferrer - "Funu" 19. Blaze & Palmer Brown - "Jump 4 Luv" |
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Gilles Peterson in africa [Ether music] Plus d'infos : http://www.ethermusic.net/ |
seau d’eau mondial Certes le tourisme musical n'est pas une valeur sûre et il faudra bien voir dans ce double Cd autre chose qu'une volonté d'afficher un goût prononcé pour les rythmes afro funk et makossa. On envisagera donc cette sélection exigeante comme une plongée dans la musique populaire africaine au prix de la sensation d’émerveillement qu’on attend l’envie forte du truc qui tue mais qui n’arrive pas. Exactement comme ces Indie Top 20 compilations sorties dans les années quatre-vingt-dix sur [Beechwood music] où on était loin de crier au génie à chaque plage mais dont on savait qu’elles pourraient servir plus tard pour renseigner une époque ou instruire un courant. Sauf qu’ici il est difficile de rentrer dans cet univers et de l’apprécier de manière globale L’entreprise de Gilles Peterson (entre autres présentateur sur BBC radio One mais aussi producteur des woldwide mix pour le label [Talkin’ Loud] se situe entre celle du cartographe et de l’entomologiste un peu perdu dans ses cartes et schémas incomplets et voulant absolument dresser un panorama. Et pervertis que nous sommes par un pied en 4/4, il nous était apparu il y a longtemps que depuis les tambours du Burundi, les « rythmes africains » si cela veut dire quelque chose sont comme partout ailleurs affaire de métissages ethniques et culturels et que leur exploration en couches successives apporte peu. . D’où la difficulté de trouver les cheminements d’une piste à l’autre même si telle n’était pas l’intention de l’auteur qui multiplie les ponts entre le Niger, le Cameroun, La Sierra Leone et les Iles du Cap vert La dose de rare groove servie par la case cocktail remix permet cependant de faire passer l’ensemble Les masters at work et tous les titres du deuxième disque sont à ce titre d"une approche sans doute plus « facile » et moins brute et ce ne sont pas les révisions par Thievery Corporation ( autres amateurs de sono mondiale) qui nous feront changer d’avis . Peu versé dans les racines noires et profondes du continent africain il serait tout à fait déplacé de croire en connaître les rudiments après l’écoute de ce In Africa. Attendons le(s) volume(s) suivant(s)… |
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