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Tracklist :
1. Valley Of The Dolls
2. Sunworshipper 3. Muscle Cars 4. Drop The Pressure 5. In My Arms 6. Guilty Of Love 7. Paris Four Hundred
8. Destroy Rock & Roll
9. Rikiki 10. Ottos Journey 11. Musclear Reform Reprise 12. Zenophile 13. Need You Tonite 14. Emotion 98.6 |
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Mylo Destroy rock&roll [Sisterphunk] Plus d'infos : http://www.breastfed.tv http://www.breastfed.tv |
Mylo, aka Myles MacInnes, est un jeune écossais entrepreneur que toutes les critiques ont encensé depuis la sortie de son premier single, il y a deux ans, et qu’elles présentent maintenant comme la révélation electro-house 2004, ce qui lui permet d’entrée de jeu d’aller s’ébrouer dans la cour des grands. Certes, on ne peut lui dénier un réel talent de compositeur (ou au moins d’arrangeur), et même s’il s’agit d’un premier album, Destroy rock & rollreprésente déjà un travail abouti. En fait, le petit malin a bien compris que le meilleur moyen d’obtenir du succès est tout simplement de synthétiser les modes opératoires des plus gros tubes de ces dernières années. L’album apparaît donc comme un mélange d’influences disco (Daft Punk, Metro Area) et d’electro (Moby, Air) largement agrémenté de funk 80’s. Mais même si l’exploitation des moyens d’expression inventés par les prédécesseurs constitue toujours une grande part du processus de création musicale, celle-ci ne peut s’y réduire sans agacer ceux dont les oreilles sont assoiffées de nouveauté. Par contre, en ce qui concerne la concoction de tubes disco-house accrocheurs destinés à incendier les dancefloors et harceler nos consciences déjà surbookées, Mylo s’y connaît comme personne. Gardez-vous d’ailleurs de jeter une oreille à la rythmique de {Drop the pressure} ne serait-ce que pendant quelques secondes : par son extrême simplicité, malgré tous vos efforts les plus soutenus pour oublier cette mélodie outrageusement basique, son élan se graverait instantanément dans votre mémoire sonore pour être passé en boucle pendant des heures à l’intérieur de vos circuits neuronaux. Outre ces pièges à auditeurs imprudents, au nombre desquels on peut encore compter {Paris four hundred}, {Rikki} et {Otto’s journey}, l’album comporte des titres plus calmes comme {Sunworshipper} ou {Emotion 98.6}où se développent des atmosphères un brin jazzy et planantes à l’occasion. Mais le gros problème de Destroy rock & roll, c’est son manque flagrant d’originalité et l’excessive simplicité de la plupart de ses titres. Mylo utilise à outrance des effets éculés et convenus (les voix électronisées qui ont fait le succès de beaucoup de morceaux de {Daft punk}, par exemple) qui alourdissent des chansons qui n’étaient déjà pas toujours très fouillées. Il se rattrape aux branches en proposant ici et là de très courts intermèdes aux mouvements très bien amenés, mais ce n’est pas suffisant pour contrebalancer l’ennui qu’éprouvent à l’écoute ceux qui aiment à être surpris, et si en plus on n’est pas d’humeur à écouter de la musique pour boîtes de nuit chez soi, l’album tourne plutôt mal dans la chaîne hi-fi. |
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