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Stereo Pictures - vol.4 par I:Cube - MK2 music


Tracklist (album) :
1. White noise – countdown
2. Steve Reich / pat Metheny - Electric counterpoint – Fast
3. Jay Dee – Big Booty express
4. Soft Machine – Penny Hitch
5. Camille Sauvage – Ballet Vaudou
6. Zias Rahbany – Abu Ali
7. Wildstyle – Jungle Beat
8. Brian Bennett – Shuttlecraft
9. Interlude
10. Drexciya – Cascading Celestial Giant
11. Maus & Stolle – Sparks
12. Lusine – Excess
13. Les Grandes Gueules – L’Amour
14. Asa Chung& Junray – Hana
15. Jeannette – Oye papa Oye mama
16. Ennio Morricone e i Cantori Moderni – Ninna Nanna Per Adulti
17. Nino Rota – La poupée automate
 
 
Stereo Pictures
vol.4 par I:Cube
[MK2 music]
(2004)

Sont également présents des extraits de The Lapaich par Chris Watson [Touch Music]





Plus d'infos :
http://www.mk2music.com
http://www.mk2music.com/sp.htm
Un fondu au noir.
Chaque artiste invité par la collection à saisir le concept de Stereo Pictures s'emploie selon ses propres termes à pénétrer la matière cinématographique pour en faire autre chose qu'une 'compile' de plus.
I:Cube, adepte d'une electro oblique( comme ‘ 3’ son mouton à trois pattes sorti chez Versatile), pas nécessairement dancefloor mais pas forcément mentale non plus délivre ici un mix inattendu porté par une sélection impeccable qui sait rappeler la collection à ses origines.
I:Cube s'est enfoncé dans les profondeurs de sa collection de disques pour en exhumer ce qui constitue une sélection ( c'était le contrat), un mix ( c'est en plus et c’est ‘sans coutures apparentes’) mais surtout une histoire (un film que l’on aimerait bien voir). Peu convaincu par le selector Dj vadim sur le volume 3, une sélection alors très urbaine, le mix de I:Cube est, lui, comme pour le premier volume par RadioMentale, un véritable voyage, sidéral et initiatique. Une invitation à la déambulation entre film noir avec ou sans Néo écrit ‘devant’ (ou bien est-ce ‘dedans’ comme dans Matrix?), l'angoisse du vide spatial provoquée par la vision d’un space opéra, Metropolis sans Giorgio Moroder et un Blade Runner en visite dans un roman de James Ellroy. Sous des couverts futuristes (Drexciya, Maus & Stolle, Lusine... ) I:Cube s'en sort sans placer, et c’est tout à son honneur, les petits copains, sans jouer de titres actuels ou fédérateurs-fastoches.
Un tiers des titres provient des années 70. On pourra tenter de reprocher à I:Cube de 'jouer la sécurité' en sortant la carte vintage ( vermeille ?) des contributions mais la liste des protagonistes produira un démenti formel sur l'éventuelle présence d'un filet de protection : Brian Bennett, Camille Sauvage, Soft Machine.
Ainsi I:Cube, par ses choix pointus ( cherchez un artiste tendance, ou, à défaut déjà chroniqué sur ce site par exemple...) et surprenants ( Oye papa, Oye mama par Jeannette vous posera trois minutes à opiner du chef au son de la guitare folk ambiancée feu de camp) reprend un peu le travail laissé en friche par Radiomentale sur le premier volume et donne de la ( stratosphérique) hauteur à la collection.
Erik
Note du chroniqueur : (4.5/5)
un bonhommeun bonhommeun bonhommeun bonhommeun demi-bonhomme

Publié le : 09 Novembre 2004.