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Tracklist (CD) :
1. Necrology - The Cinematic Orchestra
2. Lapis - Austin Peralta 3. Outer Space - Dorian Concept & Tom Chant 4. Dream Work - Dorian Concept & Tom Chant
5. Entr’acte - The Cinematic Orchestra
6. Regen - Grey Reverend 7. Manhatta - The Cinematic Orchestra |
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The Cinematic Orchestra In Motion pt.1 [Motion Audio] (2012) Distribution : Pias Plus d'infos : http://ninjatune.net/shop/labels/motion-audio http://www.cinematicorchestra.com/ |
Depuis Everyday, ou la b.o des Ailes pourpres mais surtout depuis Ma fleur The Cinematic Orchestra butine la relation cinéma / son avec ferveur. Avec loyauté TCO fait surgir, dialoguer des œuvres du passé ( L'homme à la caméra de Dziga Vertov ) et leurs créations ne sont pas de serviles illustrations sonores, elles impriment le film d'un souffle nouveau. Pour le projet in Motion #1 Jason Swinscoe s'est fait plaisir en invitant producteurs et artistes préférés (Dorian Concept, Austin Peralta). Avec un penchant emphatique pour les cordes dans bien des occasions et sur des allures de messes funèbre Necrology ouvre in Motion pt. 1. Certains y verront des pleurnicheries sans fin, les autres (plus adultes sans doute) réagiront à l'émotion semblable à celle de to build a home sur Ma fleur. Tout le monde n'est pas prêt à se laisser envahir par les sentiments sur plus d'une heure. Seulement, la qualité de ces sept titres démystifie, dépasse le simple inventaire de mouchoirs nécessaires pour accompagner ce nouveau voyage de la bande à Swinscoe. Questionner les relations de fond et de forme, la dynamique des espaces sonores et leur relation à l'image, la matérialité des textures et des dispositifs sonores... on est loin d'un travail de commande ou d'une section cordes venue meubler un désert mélodique. Les sept pièces , ce qui pourra rebuter certains, procèdent d'une épique construction qu'il s'agisse de l’élaboration du "skyline" de New York ( Manhatta ) à la poésie toute verticale à Entr'acte, une réflexion sur le ballet, les corps en mouvement ( défunt compris) et la lumière qui peut leur être apportée. Grey Reverend, discret, interroge lui aussi l'espace, beaucoup plus intime, présent entre les cordes sur le manche de sa guitare folk. The Cinematic Orchestra, très bien accompagné, poursuit son défrichage d’avant-garde en se servant d'un rétroviseur. Leur démarche, unique, n'a pas fini d'étonner. A recommander à ceux qui aiment :
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