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Tracklist :
1. Hey bonus
2. 4/4 waltz 3. Daddy long legs 4. Anti-camp policy 5. Sneakers & thong 6. Zwischenspiel
7. Blind repetition
8. Brick-o-lizer 9. Feels good to give up 10. Kino cat leng 11. Trackball of fire 12. Honky thonk (outro) |
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Octet Cash and carry songs [diamondtraxx] Plus d'infos : http://www.diamondtraxx.com http://www.diamondtraxx.com |
Grand huit Tout semble facile pour ce duo parisien. Et tout semble couler de source. Avec ce premier album, Benjamin Morando et François Goujon ratissent large, menant leur pop électro vers des contrées plus surprenantes, du r’n’b aux ambiances baroques. Bien sûr, cela donne un album inégal, à la structure bancale pourtant bien centrée autour d’un format pop qui accueille aussi bien des chansons que des instrumentaux. Mais cette inégalité paraît assumée jusqu’au titre, Cash & carry songs pouvant se traduire par des « chansons à emporter », qui montre que finalement l’important pour le duo, c’est de séduire avec des morceaux simples (en apparence) et accrocheurs. Ce qu’ils réussissent parfaitement bien avec {Hey bonus}, titre avec lequel ils s’étaient présentés à nous sur la compilation {Dirty Diamonds} : l’espace de quatre minutes anachroniques, ils convient Air, Pink Floyd et le Rondo Veneziano pour un voyage sur un tapis volant qui survole avec délicatesse le petit monde de l’électro et ses banlieues pop sixties. Waouh ! Mais bien que {Hey bonus} ouvre l’album, il est loin de donner le ton général du disque, puisque suivent l’électronica perverse de {4/4 waltz} et les allures country de {Daddy long legs}. Puis entrent en scène les vocalistes, au rang desquels se distingue particulièrement une certaine Suzanne Thoma, déjà entrevue chez M83 ou Nolderise. Sur {Sneakers & thong}, elle donne la réplique à un Benjamin Diamond particulièrement sobre pour un petit numéro r’n’b efficace ; Sur {Blind repetition}, elle tient la baraque à elle toute seule, sa voix suspendue penchant parfois vers la face Nord (Mùm, Björk) sans jamais tomber dans le vide. Après un intermède électro-gothique appétissant mais trop court ({Brick-o-lizer}), c’est au tour du playboy de la maison berlinoise Kitty-Yo Taylor Savvy de prêter son organe à au r’n’b lascif de {Feels good to give up}. Et Octet de terminer son tour avec un nouveau numéro électro-pop de haute volée, instrumental cette fois-ci, le sautillant {Trackball of fire}, qui chasse sur les terres des anglais de Plaid sans pour autant utiliser les mêmes armes. Avec un tel album, le duo paraît, sans jamais forcer son talent, faire preuve d’une maîtrise technique et stylistique étonnante, mais semble n’avoir fait encore aucun choix quant au futur chemin à prendre. Et à en juger par les savoureux anachronismes que réserve Cash & carry songs, il n’est pas sûr que le futur soit réellement le temps préféré d’Octet. } |
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