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Tracklist (CD) :
1. Psychotropic Mood
2. Extravagant, Grotesque & Nonchalant 3. Astro Girl 4. Disparais moi 5. Fake Girl 6. Pretty Mess
7. Pretty Mess II
8. Freaky Frenzy 9. Hating Your Guts 10. Ride My Horse 11. Talking Too Loud |
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Tara King th Extravagant, Grotesque & Nonchalant [Back To Mono records] (2010) Distribution : Discograph Being on an extended record release hiatus Tara King th. lingered for a time, beefed up the formula and muscled up the line up. Pristine celebrations of morning dew have somehow turned into a raucous brawl and yesteryear's heavenly gardens now sit around a biker's den. Now cast as a fully fledged band for real live performances Tara King Th. has left the electronic niche and donned a more glamourous outfit of « psychedelic seventies meet vintage retropop». Beatrice's voice is at the top. She ranges among indie (riotous) girrrls and girlies - from today's pop faves to endearing Kim Deal ( The Breeders, Pixies) -expect curve balls ( Fake Girl, Ride my Horse, Talking too loud). She now mates with a bunch of Farfisa addicts ( Psychotropic Mood, Astro Girl) eager to pounce on you. They all live nearby a shack where well-amped guitars roam. Expect hawaian ghosts from an outer space peninsula. Expect double shifts of energy-filled tracks. Play loud. Rock they say. This album we praise. A triumph of substance over style. Plus d'infos : http://www.btmrecords.eu/ http://www.tkth.com |
Un nouvel épisode de Amicalement Vôtre démarre sur les chapeaux de roues. Attendez-vous à des poursuites à bord de voitures anglaises vintage sur un parcours semi-urbain. Les synthés estampillés 70s ont bien chauffé, ici et là. Au passage de la belle cylindrée Jim Morrison est devenu une femme, une vraie, avec des courbes ( Psychotropic Mood, Astro Girl, Pretty Mess II). Incontestablement, Tara King th a pris corps. Tout d'abord autour de la formation qui a évolué à plusieurs reprises ces trois dernières années quand les premières démos de Extravagant, Grotesque & Nonchalant ont circulé. De batteur parti aux membres de Virago venus un temps muscler la rythmique, d'essais transformés de textes (enfin diront certains) en français. En anglais c'est pas mal non plus vous vous mettrez à faire « mmmh mmmh » avec le titre éponyme de l'album. S'il était encore besoin de parler des talents de Béatrice Morel la chanteuse et musicienne assure ici la synthèse entre Valérie Leulliot (Autour de Lucie ) et Kim Deal (Pixies, Breeders). Voix pop glamour, posée « sûre de pouvoir compter sur mes précieux avantages » chante-t-elle au détour du bois Disparais-moi mais aussi rauque et braque. C'est pourtant bien elle qui hurle, là-bas derrière, sur Fake Girl. Velours et rock l' assemblage est certes connu mais rarement aussi réussi. Le groupe emprunte aujourd'hui une autre voie. Refusant la « facilité électronique » Tara King th change d'univers. Les synthés analogiques omniprésents rappellent la direction « rétro » prise sur cet album. A l'instar des Goldfrapp Tara King Th prend le pari, de la métamorphose, du renouvellement. On lorgne un peu chez Broadcast mais on s'est nourri ailleurs. Certes les références qui viennent à l'esprit ne sont pas toutes jeunes. Les Walkabouts d'avant leur tournant symphonique rôdent ( Freaky Frenzy) et Arno Boyer descend les notes sur son Farfisa comme Ray Manzareck le fit sur un Continental Vox pour les Doors. La comparaison n'est pourtant pas usurpée sur Pretty Mess ou Psychotropic Mood. Chaque titre cristallise, ausculte une histoire ( le jouet dont on a perdu le mode d'emploi ( disparais-moi), l'invitation hédoniste (talking too loud) , les bassesses du monde moderne et les flots d'amertume qui s'en échappent ( Hating Your Guts) . Mais, fidèle aux compositions précédentes ( a sigh of relief, The Tara King Theory) Tara King Th. impose des visuels toujours aussi émouvants. On retrouve les ( vieilles?) envies d' Arno Boyer intactes : Ride my horse convoque une nouvelle chevauchée de près de 7 minutes. Ici, entre autres, c'est l'americana qui préside, sur les chemin pleins de poussière, à fuir une vie médiocre en quête du rêve. L'album aboutit sur talking too loud single au corps méchamment rock indé, que Frank Black ne renierait pas, au texte décérébré que Bobby Lapointe n'aurait pas renié non plus. Jouissant d'une production impeccable Extravagant, Grotesque & Nonchalant est l'excellente surprise à mettre au pied du « sapin numérique » pour Noël. Pensez aussi aux étrennes, le disque n'est prévu pour une sortie en physique que début janvier 2011. A recommander à ceux qui aiment :
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