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Clover - World's end Lane - Undercover


Tracklist :
1. Sword City
2. Nor Love
3. On & On
4. The Things
5. The Death Of The Lonely Superhero
6. Now I Know
7. See No Hear No Speak No
8. Hey
9. To You
10. First In, Last Out
 
Clover
Clover
World's end Lane
[Undercover]

Crédits photos:
Pochette: Hervé Hubert (UnderCove Music)
Photo presse: Lionel Samain

Plus d'infos :
http://www.undercover.fr
http://www.listentoclover.com
La fin du monde est au bout de l’allée, courez-y vite…
Mum aurait pris trop d’amphét. avant de démarrer l’enregistrement du premier album de Clover ? On est bien en droit de se poser la question tant l’énergie déployée par Charlotte Savary et Garin Le Thuc semble plonger les corps en avant sur {On & On} ou {Sword City} . Passé le duo " voix machines aux abois", la redescente de substances perceptible dès le second titre rappelle tour à tour Harriet Wheeler (Sundays) ou Dolores O'Riordan (Cranberries) ( autrement dit de la grâce et du chien) pour ce qui constitue un passage réussi dans les années 2000 avec leurs fertiles dialogues voix machines. A mesure que l’album avance lui nous on remonte le temps de Technique de New Order on revient à Brotherhood...
A l’aise dans les hauteurs et dans la langue de Shakespeare , Charlotte Savary monte cueillir pour nous bien haut quelques edelweiss provoquant l’envoûtement sans trop d’effets artificiels.
World’s end lane est un album aux multiples niveaux d’écoute. A faible volume, place aux mélodies légères, à la ligne claire des compositions, aux claviers préhistoriques à la New Order ( encore !). En augmentant le volume une autre dimension se fait jour, comme sur les très grands albums, celle de la force, de l’énergie disons rock. Rien d’autre qu’un riff lancinant pour rappeler à l’auditeur la tentative de réconcilier le mur du son avec des accords majeurs {The things} un piège dans lequel certains sont allés s’enferrer pour ne plus en sortir ( My Bloody Valentine … Curve ? ).
Laurent Collat ( qui émarge d’ordinaire chez F. Communications sous le nom de Elegia) sublime les voix, peaufine les arrangements pour une leçon de pop ouverte aux musiques électroniques. Un bon songwriting servi par une production sophistiquée. Un album séminal de l’électro pop – française ou pas.
Absolument touchant.
Erik
Note du chroniqueur : (4.5/5)
un bonhommeun bonhommeun bonhommeun bonhommeun demi-bonhomme

Publié le : 02 Novembre 2004.