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broadway project - In finite - Grand Central Records


Tracklist (album) :
1. K
2. I Partisan
3. blood in the temple
4. Coutance/Magic Mirrors
5. Japanese garden
6. Raga
7. Ancient voices
8. Solar, Lunar
9. Debouch
10. Screwtape’s mistake
11. The world
12. Message from the east
13. The 3rd Stream
 
broadway project
broadway project
In finite
[Grand Central Records]
(2005)
Distribution : Pias



Plus d'infos :
http://www.grandcentralrecords.co.uk/
http://www.broadwayproject.co.uk
La grande avenue
Le broadway project de Daniel Berridge a quitté Memphis Industries (The Go ! team, Blue States, J Xaverre) pour Grand Central label mancunien de référence. On était en droit d’attendre un changement tant les maisons ne donnent pas sur les mêmes jardins et visiblement n(empruntent pas les mêmes routes. Ce deuxième album enregistré à Bristol est pourtant dans la droite ligne des productions antérieures (Compassion, The vessel) avec les mêmes obsessions pour des climats tendus, noirs et mélancoliques. On y entend la suite de autumn breaks ( les liens défaits de l’automne ?) dont on retrouve toute l’essence sur Solar, Lunar les climats de l'album compassion apaisés (I Partisan, Debouch, Screwtape’s mistake) ou électrisés ( blood in the temple, Raga)
En somme un « score » à la Craig Armstrong sans les boursouflures, les excès larmoyants.
Une écriture minutieuse où bien des voix se font entendre des voix sans texte, des choeurs d’homme (I Partisan) des choeurs de femme légers et toutes les sonorités ( saxophone, flûte indienne ou à bec) souvent portées par un piano altier, noir ou imposant. Des cordages riches, amples (The 3rd Stream) rappellent Matt Winciewski (D*note) pour le côte flamboyant sous la noirceur ambiante.
Les emplois judicieux, les formes apprivoisées, les approches connues Daniel Berridge semble déterminé à se tenir à distance de toute mouvance particulière, sinon la sienne en délivrant un disque à la fois de son temps et en dehors de toute époque. Au milieu d’une décennie où tout s’accélère Berridge regarde d’un œil calme nos vies intérieures. Tous ceux qui ressentent une certaine solitude les envahir trouveront dans In finite un réconfort à bien des moments tant l’écriture est émouvante et profonde.
Erik
Note du chroniqueur : (4.5/5)
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Publié le : 22 Août 2005.

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